Dégâts causés par les houthis à Dammâj

Photo des actes criminels des terroristes Houthis contre Dammâj.

Dégâts causés par les houthis à Dammâj

Photo des actes criminels des terroristes Houthis contre Dammâj.

Dégâts causés par les houthis à Dammâj

Photo des actes criminels des terroristes Houthis contre Dammâj.

Dégâts causés par les houthis à Dammâj

Photo des actes criminels des terroristes Houthis contre Dammâj.

Dégâts causés par les houthis à Dammâj

Photo des actes criminels des terroristes Houthis contre Dammâj.

samedi 11 janvier 2014

Nouvelles du 10 Rabî’ al-'Awwal 1435h (11 janvier 2014)


Jour 95 :

La nuit dernière, des militaires ont commencé à apparaître à Dammâj et d'autres sont arrivés aujourd'hui. Plus tôt aujourd'hui, le président a demandé à Cheikh Yahyâ de venir à San’a pour discuter du problème actuel de Dammâj et trouver une solution juste. Protéger l'institut et ses étudiants contre tout mal, ou toute autre solution mettant fin à ce conflit. Après avoir d'abord eu l'intention de s'y rendre, Cheikh Yahyâ, les autres savants de Dammâj et certains étudiants ont décidé qu'il n'y aille pas tant que la situation n'est pas plus ordonnée.

Puis, durant le cours après la prière d'al-‘Asr (l'après-midi), Cheikh Yahyâ a lu une proposition du gouvernement de le reloger ainsi que tous ses élèves. Nous avons tous décidé de quitter ensemble ce territoire des râfidis. Le Cheikh a dit que si nous décidions de rester, il a été informé que la plupart des soldats de l'armée yéménite qui seraient postés dans les montagnes entourant Dammâj seraient des houthis. Par conséquent ils nous ont donné une option avec la garantie du gouvernement de tous nous reloger dans les quatre prochains jours. In châ'a-llâh nous continuerons d'informer de la situation.

Source : SiegeOfDammaaj.blogspot.fr, publié le 11/01/2014 par des étudiants anglophones de Dammâj.

Nouvelles du 9 Rabî’ al-'Awwal 1435h (10 janvier 2014)


Jour 94 :

Hier, nous avons enterré Umm Ahmad al-Hajjiyah ainsi que deux autres étudiants (Muhammad al-Jazâ'iri et Muhammad al-Ibbi). Son mari avait été tué dans l'attaque au char contre la mosquée de al-Mazra’a qui a fait beaucoup de morts parmi les étudiants pendant la prière au début de ces atrocités. Par la suite, Umm Ahmad a fait une fausse couche quand les houthis ont tiré une roquette qui s'est abattue près de sa maison. Elle est morte de saignement continuel, de tristesse et à cause de la gravité de notre situation. Umm Ahmad nous laisse en ayant mémorisé le Saint Coran. Comme beaucoup de ces étudiants qui sont morts étaient de ceux qui avaient les meilleures manières et étaient les plus studieux, par Allah les meilleurs des gens. Nous demandons à Allah de l'accepter elle ainsi que son mari et le reste de nos frères étudiants bienaimés en tant que martyres.

Hier également, vers 15h50,  les houthis se sont mis à bombardé la mosquée et ses alentours une fois de plus, et ce après qu'un accord de cessez-le-feu a été conclu. Cheikh Yahyâ a accepté et signé tous les termes que lui a proposé le gouvernement  (la méthodologie des mouslims est d'obéir au gouverneur). On dit que Cheikh Yahyâ a dit que si le président veut que l'on ferme l'institut, on le fera.

Source : SiegeOfDammaaj.blogspot.fr, publié le 11/01/2014 par des étudiants anglophones de Dammâj.

jeudi 9 janvier 2014

Nouvelles du 8 Rabî’ al-'Awwal 1435h (9 janvier 2014) : Les houthis rejettent le cessez-le-feu, interdisent à l'armée d'entrer à Dammâj et attaquent de nouveau la mosquée


Jour 93 :

Il y avait un accord mutuel entre les représentants de toutes les parties (le gouvernement, l'armée, Dammâj et les houthis) pour un cessez-le-feu qui devait entrer en vigueur à 6h du matin. L'accord, pour les militaires yéménites, consistait à venir aujourd'hui et à ce que toutes les positions leur soient transférées, de même que les check points houthis, et que les routes soient réouvertes (mettant ainsi fin au siège des houthis contre nous).

Au lieu de cela, les houthis ont refusé l'entrée à Dammâj à l'armée yéménite, sauf sous la condition qu'ils n'emportent aucune arme lourde et que les soldats entrent seulement avec une arme à feu et un gilet.

Vers 9h15, les houthis ont encore lancé une autre attaque contre la mosquée principale et ses alentours. Comme ils l'ont déjà fait avant, ils ont bombardé la mosquée et les zones alentours avec des chars, des canons, des obus de mortier et des armes antiaériennes. Les bombardements incluent d'habitude les zones situées près de l'abri d'urgence pour femmes et enfants, et ils visent délibérément les provisions d'eau principales de ceux qui vivent dans la zone de la mosquée principale. Al-Hamdulillah, seules quelques personnes ont subi de légères blessures.

Hier le comité tribal dirigé par Al-Maqdachi est venu avec des papiers sur l'accord de cessez-le-feu pour Cheikh Yahyâ. Ils ont apporté avec eux quelques provisions du gouvernement pour nous, qu'Allah les récompense. Les houthis ont continué de tirer au fusil de sniper tout au long de la nuit, et ont même tiré avec un canon B-10 sur certains étudiants dans la zone d'al-Watan. Personne n'a été blessé Al-Hamdulillah.

Source : SiegeOfDammaaj.blogspot.fr, publié le 09/01/2014 par des étudiants anglophones de Dammâj.

Nouvelles du 7 Rabî’ al-'Awwal 1435h (8 janvier 2014) : Ce que l'on raconte dans les journaux est une chose et la réalité est tout autre


Jour 92 :

Des nouvelles diffusent officiellement qu'il y a un cessez-le-feu ici à Dammâj. [C'est faux], nous sommes toujours assiégés. Nous nous défendons toujours. Les houthis nous tirent toujours dessus. Des étudiants se font encore tués – martyres in châ Allâh – et blessés quotidiennement, etc. etc. Nous attendons patiemment qu'Allâh le Tout-Puissant nous sorte de cette épreuve des houthis et de ceux qui les aident.

Source : SiegeOfDammaaj.blogspot.fr, publié le 09/01/2014 par des étudiants anglophones de Dammâj.

mercredi 8 janvier 2014

Nouvelles du 6 Rabî’ al-'Awwal 1435h (7 janvier 2014) : Les houthis continuent leurs attaques contre la mosquée principale pendant la prière


Jour 91 :

Hier trois étudiants ont été tués – faits martyres in châ'a-llâh – par des tirs de snipers houthis. Ils ont tous été touchés à la tête. [Les enfants] ʿAbd ar-Rahmân al-Haymi, Houdhayfah al-Houdhayfah, et [le frère] Fâ'iz al-Baʿdâni.

Hier également, les délégations du gouvernement et des tribus ont finalement pu passer au travers des houthis jusqu'au Markaz avec le CICR. Ils ont transporté 35 étudiants blessés à Saʿnâ par les airs depuis Saʿdah. Certains étudiants n'ont pas pu partir à cause du manque de place. Pendant ce temps, les houthis continuaient de tirer des balles au hasard à des endroits autres que ceux où se trouvait le CICR. En ressortant de Dammâj, les houthis ont bloqué les voitures du CICR à leur check point à Khâniq (juste en dehors de Dammâj) pendant plus d'une heure. Ils les ont fouillé énergiquement, les ont tourmentés et ont pris des photos des étudiants.

Nous attendons toujours la récupération des 38 étudiants ou plus qui se trouvent dans une zone que les houthis ont envahi (Al-Masâdîr). Cela c'était déjà produit lors du premier siège. Il y avait 21 étudiants qui avaient besoin d'être récupérés. Après une très longue négociation avec les houthis, ils avaient accepté de laisser les chefs des tribus récupérer les corps. Le CICR avait dit qu'ils ne pouvaient pas obtenir la garantie que les houthis ne leur tireraient pas dessus. C'est pourquoi les chefs des tribus ont dû récupérer les corps des étudiants. Quand les corps sont revenus, on constatait clairement que leurs visages avaient été défigurés. Les docteurs qui travaillent à Dammâj (qui pour certains sont étudiants en science ici) avaient dit que leurs visages avaient été défigurés par une sorte d'acide ou un autre produit chimique.

Dès 1 heure du matin, les houthis ont commencé à bombarder la mosquée, ses alentours et la maison de Cheikh Yahyâ à l'arme lourde : obus de mortier, chars et canons. Certains ont compté 21 obus de mortier dans la nuit. Il n'y a pas eu de mort mais il y a eu quelques blessés, dont Cheikh ʿAbd al-Wahhâb ach-Chamîri (un des professeurs ici, aussi considéré comme un juge) et certains de ses enfants qui souffrent de blessures légères dues aux éclats d'obus.

Le coup porté à la mosquée qui a blessé Cheikh ʿAbd al-Wahhâb et certains de ses enfants.

Aujourd'hui, à l'heure de la prière de la mi-journée (Dhouhr), les houthis se sont mis à tirer au char et au canon sur la mosquée, et en même temps avec leur armement antiaérien. Tout cela pendant que les Mouslims étaient en prière. Al-Hamdoulillah personne n'a été blessé.

Il est actuellement 23h ici et les houthis font comme chaque nuit : ils font jouer leur bruit habituel sur leurs hauts-parleurs, et tirent au hasard. Pour ceux qui ne le savent pas, Dammâj est un village très paisible au milieu des montagnes (montagnes dont les houthis cherchent à prendre le contrôle afin d'avoir le contrôle sur nous). Avant ce siège et cette guerre, il régnait d'habitude un silence total la nuit et même à certains moments de la journée. Par exemple on pouvait entendre de loin la porte d'une personne s'ouvrir et se fermer.

Nous demandons à Allah de repousser et de garder loin de nous les envahisseurs houthis et de nous faire revenir à notre situation précédente de paix et de sérénité.

Source : SiegeOfDammaaj.blogspot.fr, publié le 07/01/2014 par des étudiants anglophones de Dammâj.

lundi 6 janvier 2014

Nouvelles du 5 janvier 2014


Jour 89 :

Par la grâce d'Allah personne n'a été blessé durant l'attaque du Masjid hier, mais la zone située à côté de l'abris d'urgence pour femmes et enfants a été touchée.

Le camion chargé de provisions qui est venu il y a 2 jours ne nous est toujours pas arrivé. Les houthis tirent sur toute personne qui essaie de décharger les provisions. Le camion se trouve à une courte distance du Markaz, dans une zone découverte.

Le gouvernement a dit que les militaires viendraient demain pour imposer le cessez-le-feu. Les houthis refusent toujours, apparemment, de signer l'accord qui a déjà été signé par Cheikh Yahyâ. Aujourd'hui les houthis ont rejeté l'entrée à Dammâj du présent comité et du CICR.

Aujourdhui aussi les houthis ont tiré énergiquement sur différentes zones et habitations avec leurs armes antiaériennes de 23 et 37 mm. Gardez à l'esprit que ce type d'artillerie sert à descendre des avions. Pendant les 3 derniers mois environ, ils ont utilisés ces armes pour tirer sur des êtres humains.

Le gouvernement a averti les houthis de cesser leurs guerres en cours au Yémen. Les houthis viennent d'ouvrir une nouvelle guerre dans la province appelée Arhab qui se trouve proche de la capitale Sanʿâ. Les houthis mènent au moins quatre guerres au Yémen en même temps : Hâchid, Jawf, Hardh et Dammâj. Ceux qui décrivent les houthis comme se transformant en un groupe politique et ayant un rôle constructif au Yémen ne pouvaient pas se tromper plus. Les houthis déchirent littéralement le Yémen de l'intérieur avec leurs guerres constantes. Nous demandons à Allâh d'accorder le tawfîq (la réussite) au gouvernement yéménite dans l'entreprise de ce qui leur est obligatoire de faire.

Source : SiegeOfDammaaj.blogspot.fr, publié le 05/01/2014 par des étudiants anglophones de Dammâj.

samedi 4 janvier 2014

Nouvelles du 4 janvier 2014 (Partie 2) : La mosquée principale encore attaquée


Jour 88 :

En ce moment même, pendant l'adhân de la prière du Maghrib, les houthis tirent sur la mosquée ou la zone qui l'entoure avec ce qui ressemble à un char ou un gros canon, et tirent vivement avec diverses mitrailleuses. C'est un trait démoniaque des houthis que l'on a pu reconnaître lors de cette guerre et de ce siège. Un trait connu à l'origine dans Islâm comme étant celui des diables (chayâtîn) lorsqu'ils entendent l'appel à la prière (ils deviennent très agités quand ils l'entendent). Qu'Allah le Protecteur préserve les mouslims qui se trouvent à l'intérieur et autour de la mosquée.

Ce matin, juste avant la prière de l'aube (à environ 5h30) notre frère Ousâmah al-Lahji s'est fait tué par un tir de sniper houthi. [Qu'Allâh l'accepte parmi les martyres]. À ce moment il faisait noir dehors donc on suspecte que le sniper utilisait un équipement de vision nocturne.

Il y a quelques jours, le groupe des houthis s'est rendu coupable du meurtre de deux hommes innocents à Sa’dah. Tués car ils avaient refusé de donné leur argent en aumône à l'organisation terroriste houthie. Il s'agit d'une forme d'extorsion au nom de la religion que l'on retrouve généralement chez les différentes sectes chiites et qui est appelée al-khoums (le cinquième). Ils déforment la notion d'al-khoums dans l'Islâm pour leur propre bénéfice.

Source : SiegeOfDammaaj.blogspot.fr, publié le 04/01/2014 par des étudiants anglophones de Dammâj.